vendredi 21 septembre 2012

Cette propagande qui n'existe pas


Le défi du métissage, en image, rien que pour vous


Un petit commentaire s'impose, car derrière la propagande encourageant le métissage, se cache la nouvelle donne familiale chèrement acquise par nos ainés soixante-huitards.
Voici donc venu le conte de fée moderne, où le père de race blanche est un salop, la fille blanche, Armelle, tient le rôle de la tendre ingénue qui sera sauvé par l'amour de Karim et de sa mère, Nadia, tout droit descendue du ciel tellement elle est gentille.


Tout commence mal, le père a une particule à son nom, il est riche, et il est méchant avec les pauvres. La voix off nous annonce qu'il élève seule sa fille ce qui en fait un mauvais père. De même, la mère de Karim élève seule son fils, mais dans sens là on nous fait comprendre qu'il s'agit d'une mère courage.
Un père seul est un monstre, une mère seule est une sainte : Mai 68 peut dormir tranquille.

Très vite, première engueulade. Le père martyrise sa fille, ''et ne souffle pas je te prie !''  (1'08) lui assène-t-il d'un ton rageur. Vous conviendrez qu'il s'agit là d'un traumatisme majeur. Heureusement, Armelle a la tête bien faite, elle refuse qu'on ''l'abrutisse de cours particuliers'' (1'40), elle a également le bon goût de mépriser grand-père et arrière grand-père qui ont forgé l'excellence familiale, '' j'ai sali l'honneur des Chalandry pour des siècles'' ironise-t-elle.
A ce stade, Mai 68 jouit.

De petites failles se font jour, les auteurs de cette propagande ne maitrisent pas encore tout à fait leur inconscient, alors ça filtre : ''Un premier de la classe [Karim est premier de la classe, cela ne surprendra personne] ça a des droits, si vous payez on s'incline'' dit-il. Armelle a compris la blague, pas moi. Je serais donc moins intelligent qu'une ado qui trouve les cours particuliers abrutissant... En tout cas, j'ai compris qu'on devait s’incliner devant Karim. Et quand un arabe dit ça à une femme, ce n'est pas du tout misogyne, comme chacun sait.
Puis la machine s'enraye à nouveau, à 5'33 Armelle se plante : ''les préjuges ont la vie dure'' dit-elle. Oui en effet, je confirme, les préjugés ont la vie dure, si l'on émet le moindre commentaire ambigu alors on se fait traiter de raciste, misogyne, ou encore d'islamophobe sous le regard bienveillant de la police de la pensée. Armelle, décidément bien trop abrutie par ses cours particuliers a voulu dire que les préjugés ont la peau dure, c'est-à-dire précisément l'inverse...
Ce lapsus vient gâcher la fête, Mai 68 ne jouit plus. Tout est à refaire.

Puis, le moment tant attendu arrive enfin : Karim présente sa mère à Armelle. Et c'est tout de suite l'amour fou. En quelques minutes, les voilà toute les deux blotties sur le canapé à siroter du thé à la menthe. On se cajole, on se tripote alors qu'elles n'ont visiblement rien à se dire... Nadia sort le grand jeu, appelle Armelle ''ma fille'', lui déclare qu'elle ''sera toujours ici chez elle''. Un nouveau foyer et une nouvelle mère qu'Armelle accepte sans broncher car Nadia est une ''femme tellement bonne, une super maman'' (10'49).
Les deux tourterelles n'arrivent plus à se quitter, mais lorsque Karim clôt la sérénade d'un ''Bon, on va y aller'', les femelles obéissent au pied levé.
C'est désormais le fils qui donne les ordres, Mai 68 peut jouir tranquille.

Le père est un salop, le coup de grâce se fait attendre. Vous allez être servi. Le père suit Karim en filature, l'accoste et pose sa main de façon déplacé sur son gendre. Un rendez-vous est convenu, ou plutôt un guet-apens. Karim est à l'heure, prêt à se jeter en toute confiance dans la gueule du loup. D'abord, le père humilie Karim par des propos racistes. Vous noterez qu'il le vouvoie, et qu'il emploie des formules paternalistes à vomir ''ne faite pas l'imbécile jeune homme'' (16'26), comprenez bien que c'est Mai 68 qui parle à travers cette propagande... Puis le père tente d'acheter Karim, tentative qui se solde par un échec cuisant.
Clou du spectacle, le père révèle son véritable visage lorsque, ne se contrôlant plus, il bouscule Karim par derrière... qui finit dans le coma. La racaille, c'est le père, toujours le père, vous devriez le savoir depuis le temps. Sur ses entre-faits, Armelle arrive, éplorée, elle appelle une ambulance et veille Karim nuit et jour, mais surtout, surtout, elle renie définitivement son père.
Pour tuer le père, il faut que la femme se mélange avec l'Autre.

Je prédis des lendemains douloureux...

Conclusion

Après 60 ans de féminisme et de socialisme, la haine du père a épuisé toutes les revendications possibles et imaginables. Il ne reste plus comme issue à cette surenchère de la haine du père que le métissage. Cela afin de supprimer définitivement le père en le privant de descendance. Il faut casser la transmission entre les générations, c'est à ce prix, et à ce prix seul, que le père de famille, ce sale blanc élitiste, rejoindra les limbes de l'histoire.
C'est le père qui est attaqué, voilà pourquoi la propagande du métissage se compose toujours d'un homme de couleur et d'une fille blanche [la preuve dans le prochain épisode], car le fils, même métissé, risquerait de répéter l'erreur du père, c'est-à-dire de devenir un sale blanc élitiste.


Addendum

- (6'36) ''Mon lycée n'a l'air d'avoir aucun secret pour toi''. Armelle.
   Comprenez "Papa m'a violé". 

- (16'26) ''On est peut-être pauvre mais on est digne, Monsieur''. Karim.
   Puisque Mélenchon vous dit que les arabes sont l'avenir de la France...

- Dans le prochain épisode, on s'attaque aux mères collabos.
  Le Camp du Bien n'a pas fini de vous époustouflé !



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