dimanche 28 octobre 2012

De nos 3 blessures narcissiques

Narcisse piégé par la nymphe Écho
Qu'est-ce qu'une blessure narcissique ? 

C'est lorsqu'un type pas banal, un penseur, souvent misanthrope il faut bien le dire, bute contre un fait universellement admis. Darwin, Freud, et Galilée étaient de cette graine de penseur, et quitte à y laisser leurs têtes, ces derniers n'ont pas hésité à attaquer de front nos faits universellement admis, nos petites certitudes.

Un fait universellement admis, c'est quoi ? 

C'est un mensonge qui arrange tout le monde, mais à quel prix ? Ces mensonges fonctionnant toujours à crédit, ils opèrent un racket quotidien sur la vie des hommes, sur leurs consciences. Ce n'est pas le portefeuille qui est visé, mais l'esprit, l'intelligence et la puissance de chacun d'entre nous. Un être qui se ment est un raté. Une société qui se ment fabrique des ratés, et puis c'est tout.

Darwin, Freud, et Galilée sont ces êtres d'exceptions qui ont refusé ce racket de l'âme. Loin de se laisser vampiriser par les facilités qui leurs étaient offertes, ils ont démonté consciencieusement les mensonges sur lesquelles repose la paix sociale.

Nos 3 blessures narcissiques ?

1. Galilée a découvert que la terre est ronde, ou plutôt il a démenti le fait que la terre puisse être au centre de l'univers. Galilée a fabriqué un monde où nous autres, patentés terriens, ne sommes plus que des fourmis accrochées à un rocher perdu dans l'espace, un rocher parmi d'autre. Plus grave encore, là haut les corps célestes qui recouvrent le ciel nocturne ne nous regardent pas. Nous ne comptons pour personne. Depuis Galilée, l'homme est seul dans l'univers, et il ne peut plus compter que sur lui-même. Réveil difficile pour l'humanité qui se consolera avec l'enfermement à vie de ce terrible messager pourvoyeur de vérité.

2. Darwin a découvert que l'homme descend du singe, ou plutôt il a démenti le fait que l'homme puisse avoir été crée par Dieu, et qui plus est à son image. Avec Darwin, l'homme perd son créateur. Darwin a fabriqué un monde où nous autres, patentés terriens, ne sommes plus que des primates qui ont bénéficié d'un heureux hasard du destin. L'homme n'a plus de certitude ontologique sur son être, à présent il doit lutter sans cesse pour contenir en lui le retour à l'animalité. Heureusement pour Darwin, sa théorie de l'évolution des espèces donna un nouvel argument au tout venant pour bouffer du curé. L'ennemi de mon ennemi étant mon ami, Charles a donc pu garder le bénéfice de sa liberté.

3. Freud a découvert l'inconscient, ou plutôt il a démenti le fait que l'homme ait une connaissance explicite des idées qui traversent son esprit. Avec Freud, l'homme se découvre un nouveau danger : lui-même. L'homme qui avait déjà perdu son centre par Galilée et son créateur par Darwin, apprend désormais qu'il a perdu l'esprit ! Freud a fabriqué un monde où l'homme apprend qu'il n'y a jamais eu de pilote dans l'avion. Un monde où l'homme doit composer avec un ennemi intérieur que l'on ne pourra jamais identifier et tuer une bonne fois pour toute. On dit également que l’œuvre de Freud a réhabilité la Bible, Sigmund qui mourut en 1939 ne sera donc pas consumé - de justesse - par le retour aux origines païennes et sanguinaires orchestré par le Führer... un homme aux idées très modernes soit dit en passant.

La quatrième blessure narcissique, ou plutôt la première ?

Il y a une blessure narcissique dont on ne parle jamais, sans doute parce qu'elle dérange plus que les autres, mais aussi parce que la cicatrice est encore loin de s'être refermée. Cette blessure narcissique dont on ne parle jamais est en fait la toute première, et celle dont découle toutes les autres.

Je parle bien entendu de la blessure narcissique que nous a infligé le Christ. Avant son sacrifice, nous vivions dans l'indolence et le confort moral. A chaque fois que la foule se trouvait une victime expiatoire, nous étions persuadés d'être dans le juste, d'agir pour la bonne cause. Le sacrifice de quelques-uns pour le bien de tous, voilà qui était légitime. La victime, l'être sacrifié méritait son sort : voilà ce que nous disent les mythes. Œdipe l'incestueux parricide méritait l'enfer, et son expulsion par la cité de Thèbes était aussi nécessaire que salutaire. Tous nos mythes racontent la même histoire, et nos mythes sont nombreux. C'est à chaque la même histoire : un individu, souvent exceptionnel, s'élève au-dessus des autres puis retombe brutalement. Sa fin est toujours terrible : Thésée est expulsé de sa propre citée et jeté sournoisement d'une falaise, Romulus est littéralement déchiré par les mains des patriciens, tandis que Jules César, personnage réel, succomba au cent coup de couteaux que lui infligèrent les sénateurs de Rome.
Le Christ est celui qui a pris la place du sacrifié mais sans jamais en accepter les honneurs et les éloges qui l'accompagne. Le Christ a prouvé par son sang et son humilité que la victime est toujours innocente, et que la foule doit régulièrement consommer des bouc-émissaires sous peine de se désunir.

Le Christ s'est sacrifié, et ce faisant livra la preuve de son innocence, lui qui mena une vie irréprochable et exemplaire. En prouvant son innocence, c'est l'innocence de toutes les victimes précédentes qu'il prouve également. A présent, la foule humaine ne peut plus sacrifier quiconque sans souffrir en son âme et conscience. La foule humaine ne peut plus être la foule unanime et bienpensante qu'elle était jadis. Le Christ nous inflige la première blessure narcissique, la seule qui compte vraiment si je puis dire, à savoir que nous sommes tous coupables. Nous sommes tous des pêcheurs que seul la miséricorde divine peut venir sauver.

Au delà de la blessure narcissique, le Christ nous annonce bien davantage, une ultime prophétie qui se dessine déjà sous nos yeux, j'ai nommé : l'Apocalypse.

mardi 23 octobre 2012

Exclusif : Arthur Rimbaud répond à Najat Vallaud-Belkacem

Toujours exilé dans son enfer africain, la légende vivante Arthur Rimbaud a accepté de nous donner une courte interview entre deux expéditions commerciales.


Harrar, Éthiopie. Assis à la table d'un boui-boui, j'attends. Arthur Rimbaud est en retard, comme d'habitude. Rendez-vous avait été pris pour 14h00, sur la place principale. Pour un occidental, la chaleur est étouffante. Après une demi-heure d'attente, une silhouette se détache. Grand, bien bâti, la démarche rapide et assez raide. Attitude légèrement défiante. Son célèbre regard bleu-gris détonne avec son teint buriné, résultat d'un siècle d'exposition au soleil africain. Il s’assoit, commande une liqueur forte "comme du métal bouillant". Sans un mot, il attend mes questions. Il y répondra le regard perdu vers sa gauche, regardant passer les gens, levant parfois les yeux au ciel comme pour vérifier que n'y passe toujours pas un grand vaisseau d'or agitant ses pavillons multicolores.

M. Rimbaud, tout d'abord merci de nous offrir ces quelques minutes. Najat Vallaud-Belkacem, ministre de la Condition féminine...

(Il coupe) Je n'aime pas les femmes. L'amour est à réinventer, on le sait. Elles ne peuvent plus que vouloir une position assurée. La position gagnée, cœur et beauté sont mis de côté : il ne reste que froid dédain, l'aliment du mariage aujourd'hui. Ou bien je vois des femmes, avec les signes du bonheur, dont, moi, j'aurai pu faire de bonnes camarades dévorées tout d'abord par des brutes sensibles comme des bûchers... Un bel avantage, c'est que je puis rire des vieilles amours mensongères et frapper de honte ces couples menteurs. J'ai vu l'enfer des femmes, là-bas.

Nous aurons l'occasion de reparler de vos relations avec les femmes, M. Rimbaud. Mais si vous le voulez bien, nous allons suivre un fil conducteur. Je disais donc que Najat-Vallaud Belkacem, dans une interview au magazine gay Têtu, vous a relié à la mouvance LGBT (lesbian, gay, bi, trans). "Aujourd'hui, les manuels scolaires s'obstinent à passer sous silence l'orientation LGBT  de certains personnages historiques ou auteurs, même quand elle explique une grande partie de leur œuvre comme Rimbaud". Êtes-vous heureux de voir que votre souvenir est aujourd'hui associé à un tel progrès ?

Le progrès. Le monde marche ! Pourquoi ne tournerait-il pas ?

Voyons, M. Rimbaud ! Votre idylle avec Verlaine a fait tourner la tête de générations de lycéens ! Un mot sur Verlaine ?

Pitoyable frère ! Que d'atroces veillées je lui dus ! Et, presque chaque nuit, aussitôt endormi, le pauvre frère se levait, la bouche pourrie, les yeux arrachés, — tel qu'il se rêvait — et me tirait dans la salle en hurlant son songe de chagrin idiot.

Voyons, cette vision de votre relation avec le pauvre lélian n'est-elle pas trop négative ? 

Sans doute la débauche est bête, le vice est bête ; il faut jeter la pourriture à l'écart. L'ennui n'est plus mon amour. Les rages, les débauches, la folie, dont je sais tous les élans et les désastres, - tout mon fardeau est déposé. Apprécions sans vertige l'étendue de mon innocence.

Des rumeurs évoquent un "char Arthur Rimbaud" à la prochaine Gay pride. Une réaction à chaud ? 

Pendant que les fonds publics s'écoulent en fêtes de fraternité, il sonne une cloche de feu rose dans les nuages.

Voyons, que diront les progressistes de tout poil si je leur évoquais votre manie de répondre à côté des questions ?

Oui, j'ai les yeux fermés à votre lumière. Je suis une bête, un nègre. Mais je puis être sauvé. Vous êtes de faux nègres, vous maniaques, féroces, avares. Marchand, tu es nègre ; magistrat, tu es nègre ; général, tu es nègre ; empereur, vieille démangeaison, tu es nègre : tu as bu d'une liqueur non taxée, de la fabrique de Satan. - Ce peuple est inspiré par la fièvre et le cancer. Infirmes et vieillards sont tellement respectables qu'ils demandent à être bouillis. - Le plus malin est de quitter ce continent, où la folie rôde pour pourvoir d'otages ces misérables.

C'est un peu facile de critiquer une société qui, aujourd'hui, vous voue un véritable culte. On ne compte plus le nombre de revues littéraires vous consacrant des numéros spéciaux...

N'oublie pas de chier sur La Renaissance, journal littéraire et artistique, si tu le rencontres. 

Comment ça ? Et que pensez-vous de votre œuvre, aujourd'hui défendue et enseignée par tout un corps professoral, au même titre que les plus grands poètes français - dont certains étaient, comme vous, militants de la cause LGBT ?

Je suis un inventeur bien autrement méritant que tous ceux qui m'ont précédé ; un musicien même, qui ai trouvé quelque chose comme la clef de l'amour. À présent, gentilhomme d'une campagne aigre au ciel sobre, j'essaye de m'émouvoir au souvenir de l'enfance mendiante, de l'apprentissage ou de l'arrivée en sabots, des polémiques, des cinq ou six veuvages, et quelques noces où ma forte tête m'empêcha de monter au diapason des camarades.

Arthur Rimbaud, si vous étiez un jeune européen, aujourd'hui, qu'écririez-vous ? 

Je suis un éphémère et point trop mécontent citoyen d'une métropole crue moderne parce que tout goût connu a été éludé dans les ameublements et l'extérieur des maisons aussi bien que dans le plan de la ville. Ici vous ne signaleriez les traces d'aucun monument de superstition. La morale et la langue sont réduites à leur plus simple expression, enfin ! Ces millions de gens qui n'ont pas besoin de se connaître amènent si pareillement l'éducation, le métier et la vieillesse, que ce cours de vie doit être plusieurs fois moins long que ce qu'une statistique folle trouve pour les peuples du continent.

Pour conclure, Arthur Rimbaud, avez-vous un message à faire passer à Najat Vallaud-Belkacem ?

Je suis le piéton de la grand'route par les bois nains ; la rumeur des écluses couvre mes pas. Je vois longtemps la mélancolique lessive d'or du couchant. Je serais bien l'enfant abandonné sur la jetée partie à la haute mer, le petit valet suivant l'allée dont le front touche le ciel. Les sentiers sont âpres. Les monticules se couvrent de genêts. L'air est immobile. Que les oiseaux et les sources sont loin ! Ce ne peut être que la fin du monde, en avancant.

Crédit photo : Museo de Arte Callejero / Flickr.com

lundi 8 octobre 2012

N'ayez pas peur du progrès !

Reagan in the U.S. Army Air Force
Islamophobe, homophobe, xénophobe... qu'est-ce que ça veut dire ?

Je rappelle pour les néophytes que la phobie est une pathologie mentale appartenant au registre de la névrose. Elle consiste en un déplacement du conflit. Ainsi donc, un homme a un problème grave et intime, avec un membre du sexe opposé, de sa famille, ou de son cercle amical. Mais voilà, cet homme est un lâche... incapable qu'il est d'affronter ce problème ou ce conflit, il va rediriger toute sa méfiance et toute sa haine vers une catégorie de personne ou même d'animaux qui n'y sont pour rien. L'homme atteint de phobie s'en prend toujours à des innocents.

Par exemple, un homme qui a la phobie des grenouilles n'a pas peur en réalité des grenouilles, bien qu'il en donne l'impression et qu'il soit tout à faire sincère lorsqu'il dit redouter les grenouilles. En réalité, notre phobique des grenouilles ne s'est jamais remis des baffes que lui mettait son père alors qu'il portait encore des grenouillères.

Un islamophobe, c'est pareil, sauf qu'au lieu de s'en prendre aux grenouilles, il s'en prend aux pieux et sages musulmans. Idem pour l'homophobe qui répercute le plus souvent son homosexualité refoulée par une homophobie agressive, à croire que notre homophobe cherche désespérément à créer un contact physique avec l'homosexuel ?
Idem pour le xénophobe qui donne l'impression d'avoir peur de l'autre, mais en réalité il a peur de lui-même puisqu'il s'agit, cela va de soi, d'un bas du front. Comprenez qu'un bas du front n'est pas capable de survivre à la richesse culturelle que lui apporte l'étranger. C'est en fait de sa propre insuffisance, de sa propre vacuité dont le xénophobe a peur.


Le diagnostic est limpide : ces gens qui n'aiment pas les musulmans, les homos, ou les étrangers, sont en fait de grands malades. Leurs opinions n'ont aucun sens à moins de les replacer dans leur contexte proprement pathologique.
Un détail me chiffonne cependant. Puisque ces gens, les réacs' pour ne pas les nommer, sont de grands malades, pourquoi s'empresse-t-on, le plus souvent à grand renfort médiatique, de les condamner ?
Le cancer, le sida, ou même les serial killers sont-ils dénoncer, condamner ? Pas vraiment. On donne pour la lutte contre le cancer et le sida, mais on fait bien attention de ne pas stigmatiser les cancéreux et les porteurs du VIH. Ces derniers sont des victimes qu'il convient d'accueillir parmi nous. Le cas du serial killer est édifiant. Non seulement, on est fasciné par leurs tueries au point de les reproduire maintes et maintes fois par l'intermédiaire du cinéma et de la télévision, mais ce n'est pas tout. Tous les serial killer, une fois interpellés et emprisonnés, je dis bien tous les serial killer reçoivent des lettres d'amour et des demandes en mariage de femmes qui donneraient leurs vies pour ces ordures.

En attendant, le réac' est dénoncé et condamné pour ce qu'il est. Personne ne cherche à le guérir de ses phobies malvenues. Bien au contraire, on évite sa présence, on le regarde d'un mauvais œil, on pourrit sa boîte aux lettres, lui, ce sale réac' dont les actes et les paroles nous rappellent les heures les plus sombres de notre histoire. Aux antipodes du noble statut de victime, le réac' n'est jamais très loin de subir un lynchage en bonne et dû forme.

mercredi 3 octobre 2012

Ces chrétiens qui s'ignorent...

Karl Marx, sous-produit du christianisme
Claude Dilain, actuel sénateur de Seine-Saint-Denis et ancien maire de Clichy-sous-Bois, s'est exprimé ici dans le journal du dimanche. Et il est très fâché que son très estimé collègue, Jean François Copé, ait osé parler de racisme anti-blanc.

Claude avait 20 ans en Mai 68. Il a hurlé avec les loups, lancé des pavés à la gueule des flics, craché sur les traditions et juré qu'on ne l'y reprendrait plus. Pourtant ses propos transpirent d'un christianisme mal dégrossi, et Claude ne le sait pas évidemment. Claude est un chrétien qui s'ignore, lui qui vit coupé de la pierre de son église et de la chair de son dieu crucifié, il sombre dans un rationalisme douteux dont le vernis humaniste peine à dissimuler la laideur. 

Car Claude est laid, affreusement laid, cet homme pourtant si dévoué et intègre, n'hésite pas à couvrir de ses largesses les criminels qui s'en prennent à sa propre race. Claude est laid mais il croit faire le bien, en bon chrétien qui s'ignore. 

Morceaux choisis.  
''Soit M. Copé découvre cela aujourd’hui, et il y a là quelque chose d’étonnant – n’est-il pas maire de Meaux depuis longtemps ?''. A en croire Claude, n'importe quel maire devrait avoir eut connaissance depuis belle lurette du racisme anti-blanc. Claude a été maire de Clichy-sous-bois pendant 16 ans, et il n'a jamais cru bon de dénoncer l'existence de ce triste phénomène. Visiblement, Claude n'aime pas ceux de sa race, mais cela ne fait que commencer.

''De telles délcarations [Copé sur le racisme anti-blanc] tonitruantes nous font reculer de plusieurs années dans notre travail de fourmi qui consiste à recoudre cette société décousue''. Puisque je vous dis que Claude est un homme intègre ? Claude passe aux aveux sans qu'on ait à le forcer, il est une fourmi de la propagande, à la moindre percée du réel, lui et ses compères arrivent en renfort pour réparer le tissu idéologique de notre tendre et chère République. Parler de racisme anti-blanc revient à attaquer la République dans sa chair. Le racisme anti-blanc est donc le racisme d'Etat.

Pourquoi le blanc est-il devenu la bête noire de sa propre République ? Car nous avons pêché ! Mais Claude vous l'expliquera mieux que moi : ''Face à la désespérance, nous sommes tous à égalité. Nous avons tous en nous la tentation du bouc émissaire. "Si je vais mal, c’est la faute de…" Cette dérive ne sert à rien''.
La tentation du bouc émissaire, voilà qui en dit long. Claude est foncièrement antichrétien, cela va de soi, mais la tentation du bouc émissaire dont il parle n'est autre que le suprême enseignement du Christ. Lors de la passion du Christ, nous avons crucifié Jésus, fils de Dieu, nous, la foule haineuse, compacte, et avide de sang, pleurons encore sa perte. Jésus nous manque, Dieu nous manque, d'autant plus que nous avons saccagé son église et fermé nos cœurs à sa parole. Malgré tout, nous avons appris quelque chose, nous ne nous liguerons plus jamais contre une victime unique. Antichrétien mais humaniste, athée mais pétri de sens moral, nous ne recommencerons plus ! Alors pas touche aux immigrés !

Mais il y a un hic, car selon vous, à Clichy-sous-bois, qui est le bouc émissaire et qui est la foule haineuse et sûre de son fait ? A Clichy-sous-bois, préféreriez-vous être un prolétaire blanc ou noir ?

C'est tout le problème du chrétien qui s'ignore. Incapable qu'il est de renouer avec son dieu, il est également incapable de voir que ses boucs émissaires, aujourd'hui plus nombreux que lui, sont entrain de le monter sur la croix.

jeudi 27 septembre 2012

On avorte comme on chie



Une militante contre l'occlusion intestinale
L’avortement est un progrès, il signe la libération de la femme. Son corps lui appartient, et tant pis si cette nouvelle liberté dépend de la machinerie médicale. Les mauvaises langues diront que la femme passe d’une dépendance à une autre, mais pas du tout puisque l’avortement est remboursé par l’Etat.

L’avortement est une libération, soit, mais ce n’est pas tout. L’avortement contient une puissante signification anthropologique. Avec l’avortement, notre société moderne réintroduit sous un jour nouveau le sacrifice du nouveau-né. Rappelons que le sacrifice du nouveau-né a été aboli pour la première fois sous Abraham, le père du judaïsme et par extension du christianisme. Un hasard ? Certainement pas. En réintroduisant le sacrifice du nouveau-né on tord le coup définitivement aux vieilles idées judéo-chrétiennes qui nous frustrent depuis trop longtemps. Nous voilà enfin libérés de cette chape de plomb, et pour un prix modique, que dis-je tout le monde y gagne, en effet saviez vous que les cellules souches des fœtus avortés sont une denrée capitale pour la recherche ? La libération de la femme et la recherche avancent la main dans la main. Un hasard ? Certainement pas, vous devriez savoir que la femme est l’avenir de l’homme.

Depuis la démocratisation des moyens de contraception, le nombre d’avortement est resté stable. Les chiffres sont sans appel. Je vois d’ici certains naïfs, les bras ballants, pensant que les moyens de contraception auraient permis de diminuer de façon drastique les occasions d’avorter. Et bien pas du tout. L’avortement est une nécessité, un passage obligé. La liberté est à ce prix. Pas d’avortement, pas de liberté. La femme doit apprendre à avorter comme le chasseur apprend à tuer. Elle doit s’accoutumer au geste, se désensibiliser jusqu’à éliminer toute trace de honte. L’avortement est un apprentissage au long cours, de génération en génération la femme progresse. Aujourd’hui 40% des femmes avortent au cours de leur vie, encore un petit effort et nous arriverons à la majorité démocratique, et là nous pourrons proclamer d’une voix unanime :
« Haut les cœurs ! La femme est définitivement entrée dans la modernité, l’avenir nous tend les bras, nous avons réinventé le bonheur ! ».

Notre gouvernement a d'ailleurs tout compris, c'est pourquoi un coup de pouce est à l'ordre du jour : IVG 100% gratis. La pilule, elle, n'est toujours pas remboursée intégralement. C'est qu'il faut banaliser l'avortement, or cette maudite pilule empêche l'IVG privant la femme de ce fabuleux apprentissage de la modernité. La France à la papa c'est fini : on avorte comme on chie, un point c'est tout.


Addendum

En lisant les commentaires, vous vous apercevrez que d'irréductibles judéo-chrétiennes condamnent fermement ces femmes qui se servent de l'IVG comme d'un moyen de contraception. Non contente d'être réac', elles sont pour ne rien arranger ouvertement racistes. Peur du progrès, peur de l'Autre, elles cumulent dis donc...

mercredi 26 septembre 2012

Rencontre avec Jean-Marie


Jean-Marie aux prises avec un colon
Jean-Marie était un peu perdu, la soixantaine bien tassée, il quittait sa petite ville de banlieue pour aller se faire opérer dans la capitale parisienne. Rien de trop grave, une hernie discale, mais passer sur le billard ça rend toujours un peu nerveux. Je le croise, il me demande son chemin, nous allons au même endroit alors je décide de l'accompagner.

Chemin faisant nous conversons, très vite nous en venons à discuter de la situations du pays, "tout ce dégrade" lance-t-il... Ce professeur de français à la retraite aime son pays, sa terre, et ça lui tord les boyaux de voir le saccage quotidien que subit la France d'aujourd'hui. Il fait partie de ces profs qui "mouille la veste" selon ses propres termes, et il dit cela avec un regard d'une profonde honnêteté, et cette fierté du travail accompli que l'on ne trouve plus chez les jeunes, ou trop rarement. 

Un homme de principe donc, et qui voit juste sur de nombreux points. Au cours de notre promenade, il dénoncera pêle-mêle ces villes qui sont devenues trop grandes, gargantuesques, où l'homme n'est plus qu'un anonyme concassé dans la masse agitée et sans cap. Il me parlera de ses petites filles qui achètent futilement portable sur portable, "et tout ça pour quoi ?" maugrée-t-il. 

Je répond que cela cache un vide, une douleur, et notamment celle de la cellule familiale qui s'effrite. Aujourd'hui les parents ne sont plus vraiment des parents. Parfois des copains, régulièrement des accusateurs, souvent des alliés, mais des parents ? Pas vraiment. Le père de famille est has-been, et la mère s'est émancipée pour pas grand chose. Jean-Marie opine du chef, il ajoute que les parents font bloc avec les enfants et contre les profs. Et c'est là qu'il lâche benoîtement "mais moi il m'aime bien, depuis que je suis à la retraite, je les croise parfois dans la rue, on se salue, et ils me présentent leurs enfants, on me brûle pas ma voiture à moi...". Je ne vous l'avais pas dit ? Jean-Marie habite les Ulis, une banlieue difficile dopée aux fonds Borloo. Et visiblement Jean-Marie, ça ne le choque pas le moins du monde que le colon maghrébin puisse brûler la voiture du gaulois pour un oui ou pour un non. Jean-Marie se scandalise bien davantage des bus en retard.

Interloqué, je le lance sur la politique. J'apprends que Jean-Marie est socialiste, et qu'il a voté Hollande. Pourquoi ? Et bien parce qu'il vient d'un milieu humble et que son père était ouvrier. Le fond de commerce du socialisme a encore de beau jour devant lui, mais à ce qu'il paraît, l'opium du peuple, c'est l’Église...

Je lui explique qu'à gauche comme à droite, les politiciens sont corrompus, le plus souvent par l'argent du pétrole. "Sarkozy fait du lobbying pour le roi du Maroc, vous savez...". Jean-Marie opine à nouveau du chef, et dans un haussement d'épaule me répond "Mais alors, on fait la révolution ? On vote extrême gauche ?". Pour Jean-Marie, Mélenchon -le candidat des bobos et des hippies- incarne la révolution. Ça non plus ça ne le choque pas Jean-Marie... J'évite tout de même de lui parler du Front National, car je l'aime bien Jean-Marie, et je ne voudrais pas compromettre sa future opération en agitant sous son nez l’épouvantail de la vie politique française.

On en vient à parler des religions. Il m'affirme, plusieurs fois de suite, qu'il respecte toute les croyances. C'est suspect mais tellement banal. Il ne croit pas en Dieu, mais il croit en Jésus et Marie, qui selon lui, auraient tout fait pour répandre le bien autour d'eux. Jésus et Marie ont réellement existé, mais pas Dieu, car en bon matérialiste, Jean-Marie voudrait que Dieu descende du ciel et règle d'un coup de baguette magique tous les problèmes de l'humanité. Comme un gosse, Jean-Marie condamne ce Dieu qui laisse les hommes se faire la guerre.

Après Dieu, c'est au tour du clergé d'en prendre pour son grade. Là c'est du classique, Jean-Marie dénonce l'Inquisition et les richesses du clergé. Il me raconte aussi un film qu'il a vu récemment et qui met en scène un pape dépassé et paumé qui voudrait démissionner. Bref, Jean-Marie voudrait que l’Église se plante. Si le socialisme ne peut pas surpasser l’Église, alors c'est l’Église qui devra sombrer encore plus profond que la nouvelle société merdique façonnée par deux siècles de socialisme.

Je le trouve très attachant ce Jean-Marie, il est sans conteste un homme de principe et de valeur, mais que voulez vous, un homme ne peut pas renier ses origines s'en prendre du plomb dans l'aile. La preuve, clou du spectacle, Jean-Marie me cite les musulmans en exemple, ils ont dit-il : "réduit le clergé à sa plus simple expression". Là, j'oublie un peu qu'il va subir une opération, je lui sors la tête de l'eau, brièvement. Je lui rappelle que la séparation de l’Église et de l’État n'existe pas dans les pays musulmans, que le clergé est au pouvoir, et qu'il capte l'essentiel des richesses du peuple tout en massacrant régulièrement les minorités. J'ajoute qu'aujourd'hui de plus en plus d'Européennes se précipitent sous des burkas, et il en fut profondément attristé. C'est marrant cette manie de donner en exemple des gens qu'on n'aime pas.

Il descendit à Port-Royal, on s’échangea nos prénoms, il me serra la main avec émotion. "Je me souviendrai de vous" promit-il, et il tiendra promesse à n'en point douter. Lorsque le train redémarra il me fit signe de la main et m'adressa un regard appuyé emprunt de tendresse. 

Il va de soi que Jean-Marie serait le premier à me jeter la pierre s'il savait quel affreux réactionnaire se cache derrière votre serviteur.
Difficile d'en vouloir à un être aussi sincère et charmant que ce Jean-Marie, mais que voulez vous, le socialisme est une secte et ceux qui y tombent en réchappent rarement, quand bien même la secte prendrait systématiquement le parti de ceux qui brûle votre voiture pour le fun.

vendredi 21 septembre 2012

Cette propagande qui n'existe pas


Le défi du métissage, en image, rien que pour vous


Un petit commentaire s'impose, car derrière la propagande encourageant le métissage, se cache la nouvelle donne familiale chèrement acquise par nos ainés soixante-huitards.
Voici donc venu le conte de fée moderne, où le père de race blanche est un salop, la fille blanche, Armelle, tient le rôle de la tendre ingénue qui sera sauvé par l'amour de Karim et de sa mère, Nadia, tout droit descendue du ciel tellement elle est gentille.


Tout commence mal, le père a une particule à son nom, il est riche, et il est méchant avec les pauvres. La voix off nous annonce qu'il élève seule sa fille ce qui en fait un mauvais père. De même, la mère de Karim élève seule son fils, mais dans sens là on nous fait comprendre qu'il s'agit d'une mère courage.
Un père seul est un monstre, une mère seule est une sainte : Mai 68 peut dormir tranquille.

Très vite, première engueulade. Le père martyrise sa fille, ''et ne souffle pas je te prie !''  (1'08) lui assène-t-il d'un ton rageur. Vous conviendrez qu'il s'agit là d'un traumatisme majeur. Heureusement, Armelle a la tête bien faite, elle refuse qu'on ''l'abrutisse de cours particuliers'' (1'40), elle a également le bon goût de mépriser grand-père et arrière grand-père qui ont forgé l'excellence familiale, '' j'ai sali l'honneur des Chalandry pour des siècles'' ironise-t-elle.
A ce stade, Mai 68 jouit.

De petites failles se font jour, les auteurs de cette propagande ne maitrisent pas encore tout à fait leur inconscient, alors ça filtre : ''Un premier de la classe [Karim est premier de la classe, cela ne surprendra personne] ça a des droits, si vous payez on s'incline'' dit-il. Armelle a compris la blague, pas moi. Je serais donc moins intelligent qu'une ado qui trouve les cours particuliers abrutissant... En tout cas, j'ai compris qu'on devait s’incliner devant Karim. Et quand un arabe dit ça à une femme, ce n'est pas du tout misogyne, comme chacun sait.
Puis la machine s'enraye à nouveau, à 5'33 Armelle se plante : ''les préjuges ont la vie dure'' dit-elle. Oui en effet, je confirme, les préjugés ont la vie dure, si l'on émet le moindre commentaire ambigu alors on se fait traiter de raciste, misogyne, ou encore d'islamophobe sous le regard bienveillant de la police de la pensée. Armelle, décidément bien trop abrutie par ses cours particuliers a voulu dire que les préjugés ont la peau dure, c'est-à-dire précisément l'inverse...
Ce lapsus vient gâcher la fête, Mai 68 ne jouit plus. Tout est à refaire.

Puis, le moment tant attendu arrive enfin : Karim présente sa mère à Armelle. Et c'est tout de suite l'amour fou. En quelques minutes, les voilà toute les deux blotties sur le canapé à siroter du thé à la menthe. On se cajole, on se tripote alors qu'elles n'ont visiblement rien à se dire... Nadia sort le grand jeu, appelle Armelle ''ma fille'', lui déclare qu'elle ''sera toujours ici chez elle''. Un nouveau foyer et une nouvelle mère qu'Armelle accepte sans broncher car Nadia est une ''femme tellement bonne, une super maman'' (10'49).
Les deux tourterelles n'arrivent plus à se quitter, mais lorsque Karim clôt la sérénade d'un ''Bon, on va y aller'', les femelles obéissent au pied levé.
C'est désormais le fils qui donne les ordres, Mai 68 peut jouir tranquille.

Le père est un salop, le coup de grâce se fait attendre. Vous allez être servi. Le père suit Karim en filature, l'accoste et pose sa main de façon déplacé sur son gendre. Un rendez-vous est convenu, ou plutôt un guet-apens. Karim est à l'heure, prêt à se jeter en toute confiance dans la gueule du loup. D'abord, le père humilie Karim par des propos racistes. Vous noterez qu'il le vouvoie, et qu'il emploie des formules paternalistes à vomir ''ne faite pas l'imbécile jeune homme'' (16'26), comprenez bien que c'est Mai 68 qui parle à travers cette propagande... Puis le père tente d'acheter Karim, tentative qui se solde par un échec cuisant.
Clou du spectacle, le père révèle son véritable visage lorsque, ne se contrôlant plus, il bouscule Karim par derrière... qui finit dans le coma. La racaille, c'est le père, toujours le père, vous devriez le savoir depuis le temps. Sur ses entre-faits, Armelle arrive, éplorée, elle appelle une ambulance et veille Karim nuit et jour, mais surtout, surtout, elle renie définitivement son père.
Pour tuer le père, il faut que la femme se mélange avec l'Autre.

Je prédis des lendemains douloureux...

Conclusion

Après 60 ans de féminisme et de socialisme, la haine du père a épuisé toutes les revendications possibles et imaginables. Il ne reste plus comme issue à cette surenchère de la haine du père que le métissage. Cela afin de supprimer définitivement le père en le privant de descendance. Il faut casser la transmission entre les générations, c'est à ce prix, et à ce prix seul, que le père de famille, ce sale blanc élitiste, rejoindra les limbes de l'histoire.
C'est le père qui est attaqué, voilà pourquoi la propagande du métissage se compose toujours d'un homme de couleur et d'une fille blanche [la preuve dans le prochain épisode], car le fils, même métissé, risquerait de répéter l'erreur du père, c'est-à-dire de devenir un sale blanc élitiste.


Addendum

- (6'36) ''Mon lycée n'a l'air d'avoir aucun secret pour toi''. Armelle.
   Comprenez "Papa m'a violé". 

- (16'26) ''On est peut-être pauvre mais on est digne, Monsieur''. Karim.
   Puisque Mélenchon vous dit que les arabes sont l'avenir de la France...

- Dans le prochain épisode, on s'attaque aux mères collabos.
  Le Camp du Bien n'a pas fini de vous époustouflé !



jeudi 20 septembre 2012

Sarkozy ne ment pas toujours...


 « Quel est l'objectif ? Ca va faire parler. Mais l'objectif, c'est de relever le défi du métissage.
Défi du métissage que nous adresse le 21ème siècle...
Ce n'est pas un choix, c'est une obligation, c'est un impératif.
On ne peut pas faire autrement au risque de nous retrouver confronter à des problèmes considérables.
Nous devons changer, alors nous allons changer...  Si ce volontarisme républicain ne fonctionnait pas,
Il faudra que la république passe à des méthodes plus contraignantes encore. »
Nicolas Sarkozy

Le métissage serait donc un défi à relever. Or un défi, à en croire la langue française, relève de la confrontation. Traditionnellement, un défi découle d'une querelle amoureuse, deux hommes se disputent le cœur d'une femme indécise. Quand bien même ces deux hommes seraient les meilleurs amis du monde, l'un finit inexorablement par lancer un défi à l'autre qui le relève. Le défi implique un duel à mort, et le vainqueur repartira avec la tendre ingénue.

Le petit Nicolas nous parle du métissage comme d'un défi, et ce n'est pas anodin. Le métissage oppose donc deux forces dans un duel à mort. Mais quelles sont donc ces deux forces prêtent à en découdre?
Les naïfs répondront que le métissage oppose les noirs et les blancs. Ce serait oublier que Sarkozy est un homme d’État, c'est donc du point de vue de la classe dirigeante qu'il conçoit le défi du métissage.
En tant qu'homme d’État, Sarkozy voit le métissage comme une obligation, un inéluctable défi où s'affronteront -non pas les noirs et les blancs- mais la volonté du peuple d'une part, et la volonté de la classe dirigeante d'autre part. Sarkozy a l'honnêteté de nous prévenir, si la volonté du peuple ne succombe pas à la propagande du métissage, alors ''il faudra que la république passe à des méthodes plus contraignantes encore''. Comprenez que si la méthode douce ne fonctionne pas, on vous inséminera de force.

Pourquoi un tel engouement du petit Nicolas pour le métissage ? Il suffit de l'écouter, si le peuple Français n'accepte pas de se métisser alors nous allons nous ''retrouver confronter à des problèmes considérables''. Comprenez que si les blancs n'acceptent pas de se diluer, si ces maudits blancs résistent alors nous allons tout droit à la guerre civile. Or, il est difficile pour un membre de la classe dirigeante de faire son beurre lorsque la guerre civile fait rage. C'est mauvais pour le portefeuille, à moins d'être marchand d'armes.

Le topo est simple : les blancs doivent se métisser avec les noirs et les arabes toujours plus nombreux. Et à force de rajouter du noir... mais peu importe la race pour Nicolas, une main d’œuvre en vaut une autre. Le plus important, c'est de faire cela sans heurt, les blancs ne doivent pas chercher à maintenir leur intégrité raciale : ''nous devons changer alors nous allons changer'' martèle-t-il sans que cela ne choque le moins du monde ses auditeurs. La France moisie ne peut pas être partout à la fois...



mercredi 19 septembre 2012

Le multiculturalisme, c'est l'avenir



Portrait du juif errant
Le multiculturalisme n’est pas arrivé par hasard. Il serait intéressant d’en retracer l’origine, en effet d’où vient ce sentiment d’évidence si puissante et si moderne qui accompagne le multiculturalisme partout en Europe?

Ce n’est pas non plus par hasard si le multiculturalisme émerge ici en Europe. Je remets la question des origines du multiculturalisme à plus tard, dans un article ultérieur. Parlons plutôt d’avenir. Que se passe-t-il si l’on conjugue le multiculturalisme au futur ? Le multiculturalisme n’est pas une affaire mondiale mais purement occidentale. C’est le monde qui s’invite en Europe et pas l’inverse. C’est l’Européen qui se mélange avec l’autre, et pas l’inverse. Le multiculturalisme est à sens unique. Tout le monde le sait, mais tout le monde est bien trop occupé à pourchasser le raciste ou le nazi qui pourrait se loger dans sa conscience ou dans celle du voisin.

Pour qu’une culture puisse vivre, il lui faut des garanties : un peuple et une terre. Or le multiculturalisme dissout la singularité des peuples Européens par le métissage et occupent leur terre par la présence massive d’émigrés. Tout le monde le sait, mais tout le monde est bien trop occupé à appeler cela le progrès, l’ouverture à l’autre, et tutti quanti. En revanche personne ne parle ou n’ose même regarder en face les sacrifices qu’exigent la réussite du multiculturalisme. Pour cela, il faut que l’Européen renonce à son identité, à son histoire, et à sa race. Il doit choisir entre le métissage ou l’extinction. Cela ne se fera pas en un jour, mais prendra vraisemblablement une bonne centaine d’années. Aujourd’hui on est à mi-course, encore 50 années d’immigration massive et les peuples Européens ne seront plus qu’une minorité dérangeante pour la mémoire collective, comme l’est aujourd’hui la minorité amérindienne pour les White Anglo-saxon qui ont colonisé l’Amérique.

Est-ce que le multiculturalisme vaut un tel sacrifice ? Personnellement j’en doute, et je ne suis pas le seul mais l’important ici est de formuler avec clarté les enjeux en cours. 
Faut-il que les peuples Européens disparaissent progressivement pour offrir un pied-à-terre culturel aux civilisations étrangères ? 
Les bonnes âmes diront que le multiculturalisme n’implique pas la perte des peuples Européens quand d’autres un peu moins belles se cantonnent à nier l’existence d’un peuple Français. A ma connaissance, un seul peuple a réussi à survivre en tant que peuple alors qu’il était privé de souveraineté sur ses terres. Je parle bien entendu du peuple Juif. Il me semble que le peuple Juif, bien qu’il ait survécu à l’éviction de ses terres, ait payé un lourd tribut. Et cela à de maintes reprises au cours de l’histoire.

A en juger par les nombreux prix Nobel que remportent les membres du peuples Juif, il se pourrait, avec un peu de chance, que nous autres Européens, si nous survivons au pari sanglant que nous lance le multiculturalisme, nous en sortions plus unis, plus intelligents et plus déterminés que jamais. C’est tout de même cher payé pour sortir de la léthargie orchestrée par une société de consommation à bout de souffle, mais il est rare qu’une civilisation puisse se réinventer autrement que dans la douleur.