samedi 16 février 2013

1 Gay averti en vaut 2

J'entends dire, ici et là qu'il faut prendre garde à la dénaturation du mariage, qu'un enfant a le droit à un père et une mère, et que la nature est ainsi faite. 

Sinistre sottise vous dis-je...

La nature, c'est l'homme primitif, rien d'autre qu'un primate attardé guidé par ces instincts mais avec la noblesse de l'animal en moins. Bouffer, baiser et dormir, voilà son crédo. Serait-il tenter par le parricide ? Mais il ne saurait avoir de père voyons, un géniteur archaïque tout au plus, et puis en 9 mois on a le temps d'oublier qui a sauté qui. Une petite envie d'inceste ? Mais il faudrait avoir une mère pour cela tandis que la basse Antiquité n'était peuplée que de reproductrices plus ou moins fraîches.

Le mariage est venu mettre de l'ordre dans tout ça, d'abord par la Rome impériale, puis par le mariage chrétien. Le père et la mère, ce n'est pas la nature, bien au contraire, c'est de la culture. Des valeurs acquises de haute lutte, après des siècles de conneries barbaresques et sanglantes.

Mais voilà le mariage homo voté. Liberté, progrès, égalité nous ressasse-t-on à travers les médias et l'appareil d’État. Les homos ont enfin droit au mariage, l'injustice est réparée grâce à nos courageux députés qui bravèrent l'avis des foules manifestantes et réactionnaires... Mais au fait, depuis quand le mariage est-il devenu un droit ? Pourtant le mariage n'est que discipline, et tant mieux si l'amour participe à l'équation. Le mariage n'est-il pas ce qui nous sépare de l'animal ? On reste fidèle à sa femme et on doit servir d'exemple pour son fils. En substance, le mariage n'est que devoir et interdit sexuel. Le mariage se situe donc aux antipodes du libertinage et de l'hédonisme homosexuel.

Mais la famille traditionnelle, c'est encore plus que cela. Elle est notre premier rempart contre la violence, et peut être même le seul. L'histoire l'a prouvé, mais pas un historien ne saurait nous en parler. Trop occupé à piailler autour  de l'égalité des droits sans doute, Ô grande avancée de l'histoire.
Sachez cela, tant que des Maisons et des Familles Monarchiques gouvernaient les peuples, la guerre était fermement tenue en laisse par les codes de la diplomatie. Avant la bataille, on négociait. Après la bataille, on négociait. La guerre était l'affaire d'une élite et de mercenaires chevronnés, et le peuple une richesse que l'on cherchait à s'accaparer par l'épée. Puis vînt la Révolution, les têtes des rois tombèrent les unes après les autres. Une fois les familles royales déchues de leurs fonctions, plus aucun obstacle ne se dressait contre l'avènement de la guerre totale en Europe... 14-18 puis 39-45, deux boucheries magistrales s'il en est. Et après la guerre totale, le meurtre total évidemment... une Shoah pour les juifs, deux bombes atomiques pour les bridés, et les 150 millions de morts du communisme pour les autres... et j'en passe.

Aujourd'hui, les homos ont décidé que la famille traditionnelle, c'était ringard. Rappelons leurs seulement que dans les régions du globe où la polygamie règne, les homos sont lapidés dans la bonne humeur générale.

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